Humour - Ingénieurs et informatique
Les Anglo-saxons sont très forts sur la terminologie du "ware" en informatique ( shareware, software, freeware, hardware, etc... )
Mais les Belges ? Eux aussi à Bruxelles ont leurs programmes et ne sont pas peu fiers d'en exposer la gamme ( avec l'accent bruxellois bien sûr) :
1. Comment dit-on en bruxellois un serveur en réseau : un abreuvware
2. logiciel très compliqué : assomware
3. procédure de sortie d'un logiciel : aurevware
4. logiciel de nettoyage du disque dur : baignware
5. réseau local d'une entreprise : coulware
6. poubelle de windows : depotware
7. logiciel filtrant les données inutiles : égoutware
8. logiciel de compression des données : entonware
9. logiciel de vote électronique : isolware
10. logiciel de copie : mirware
11. logiciel antivirus : mouchware
12. logiciel de préparation de discours : oratware
13. logiciel pour documents en attente : purgatware
14. logiciel d'observation : promontware
15. logiciel de démonstration : promouvware
16. salle informatique pas climatisée : rotisware
17. logiciel de merde : suppositware
18. logiciel de classement : tirware
19. réunion des directrices de l'informatique : tupperware
20. logiciel de demande d'augmentation de salaire : vatfairvware
C'est l'histoire d'un groupe d'informaticiens pro-Linux&Logiciels-libres&co qui prend le même train qu'un groupe de personnes de chez Micro$oft pour se rendre à un salon "informatique".
Ils se retrouvent dans le même wagon.
Au bout d'un moment, ils commencent à se parler et chacun tente de vanter les mérites de son église.
Un des gars de chez Micro$oft dit :
- De toute manière, c'est nous les plus intelligents et nos logiciels sont les mieux pensés et les plus performants.
- Ha oui ? Répond un des informaticiens. Et bien dites-moi, vous avez acheté autant de billets de train que vous êtes de voyageurs, n'est-ce pas ?
- Oui, bien sûr.
- Hé bien nous, nous n'en avons qu'un !
- Comment ca ?
- Facile, quand le contrôleur passe, nous allons tous nous enfermer dans les toilettes, et lorsqu'il demande pour le billet, nous le lui en tendons qu'un sous la porte.
- ... ha oui, pas mal le coup ...
Lorsque le salon est fini, les deux groupes repartent par le même train et se retrouvent à nouveau dans le même wagon.
- Alors les gars, j'espère que vous avez retenu la leçon ?
- Oui, oui, nous n'avons acheté qu'un seul billet cette fois !
- Hé bien nous ... on a rien acheté du tout !
- Comment ça !?
- Oui, oui, on vous expliquera tout-à-l'heure.
A ce moment le contrôleur passe et les gars de chez Micro$oft foncent vers les toilettes.
Le groupe d'informaticiens les suit, ouvre la porte des toilettes et l'un deux dit d'un ton autoritaire :
- Billet s'il vous plait !
Pour une personne optimiste, le verre est à moitié plein.
Pour une personne pessimiste, il est à moitié vide.
Pour l'ingénieur, il est deux fois plus grand que nécessaire.
ça se passe dans une prison genre Alcatraz, mais en plein désert aride. Du fait de son isolement et de sa localisation, elle a la réputation de n'avoir jamais connu d'évasion. Un jeune prisonnier vient d'arriver et on le place dans la même cellule qu'un vieux briscard. Tout de suite, le jeune détenu ne parle que d'évasion, et quelques mois plus tard, il fait une tentative.
Mais après une semaine, il est repris. On le retrouve dans le désert, à moitié fou, souffrant atrocement de la soif et de faim. Une fois remis dans sa cellule, il décrit son calvaire à son vieux compagnon de cellule : du sable à perte de vue, aucun point d'eau, un soleil écrasant, aucun signe de vie nulle part... Le vieux prisonnier écoute un moment puis il dit :
- Ouais, je sais tout ce que tu me dis. J'ai essayé de m'évader moi aussi il y a 20 ans ...
Le jeune dit :
- Quoi ? C'est vrai ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit durant tous ces mois où je préparais mon évasion ? Pourquoi ne pas m'avoir dit tout de suite que c'était impossible ?
Et le vieux répond en haussant les épaules :
- Et t'as déjà vu quelqu'un publier des résultats négatifs ?
Un polytechnicien et un trisomique font un jeu :
L'un pose des questions à l'autre et vice-versa. Quand le trisomique ne peut pas répondre, il donne 1F et si c'est le polytechnicien qui ne peut pas répondre, il donne 100 F, comme ça c'est équitable, parce que lui, il est hyper super méga top intelligent, quoi ...
Le plus malin commence ...
- Qu'est-ce qui a 4 pattes et qui aboie ?
- Aggghhnn... Ve fais pas. Vtiens, voila un franc !
- C'est un chien. Qu'est-ce qui a 4 pattes et qui miaule ?
- Aggghhnn... Ve fais pas. Vtiens, voila un franc !
- C'est un chat. Bon, allez, pose une question, toi aussi.
- Aaaalors... Kvess ki a 4 papattes le matin et huit papattes le soir ?
Le gars intelligent réfléchit beaucoup, pendant au moins dix minutes, il se gratte la tête, mais il ne trouve pas !
- Je ne sais pas ... Tiens, voila cent francs. Alors, qu'est-ce que c'est ?
- Aggghhnn... Ve fais pas. Vtiens, voila un franc !
Un clavier AZERTY en vaut deux.
Certes, l'erreur est humaine... mais un vrai désastre nécessite un ordinateur.
Un programmeur est quelqu'un qui résout un problème que vous ne saviez pas avoir, d'une façon que vous ne comprenez pas.
Unix IS user friendly. It's just selective about who its friends are.
(Parodie ;-) :
VOUS SAVEZ QUE VOUS ETES DROGUéS DE L'INTERNET/DEV QUAND ...
- Vous embrassez la photo de votre petit(e) ami(e) sur sa page d'acceuil.
- Votre page de bookmarks prend 15 minutes pour être visualisée entièrement en ... Flash.
- Vous avez votre logo de site web en flamme sur votre T-shirt ( et votre tph portable ...)
- Vous vous faites un brainstorming pour essayer de trouver un nouveau sujet de defi de recherche sur la page de ... Google ... ppfffouiiii ...
- Vous refusez d'aller en vacances dans un endroit où il n'y a ni électricité, ni téléphone ... et ni plage au sable fin et mer bleue-des-mers-du-sud ... my foot ! ;-)
... donc : vous acceptez finalement d'aller en vacances dans un tel endroit, mais seulement après avoir fait l'achat d'un téléphone+ordi portable satellite avec son modem et dynamo-à-main aucazou.
... et vous n'utilisez rien de tout cela.
- Tout ce dont vous rêvez, c'est une vitesse de connexion plus rapide ... car c'est déjà électroniquement possible depuis longtemps, mais il reste le
côté business/politique & co ... donc finalement, en attendant on va s'occuper des fleurs dans le jardin, y'a bien un moment où ça va craquer ... ;-)
- La nuit, vous faîtes des rêves en "tous formats accessibles via 'zy-internet'" ... mais finalement vous vous retrouvez dans votre jardin :-).
- Vous rajouter qqchose du style ".org/.dev/.home" à chaque fois que vous tapez un point en utilisant votre traitement de texte ... YE-EEEEESSS!!!!... ;-))))
- Tous vos amis ont un @ dans leur nom.
Deux mathématiciens se retrouvent pour dîner au restaurant. Le sujet de leur discussion concerne le niveau moyen de la population dans le domaine des mathématiques.
Le premier, un cynique, soutient que le niveau en maths est on ne peut plus bas, tandis que le second, un optimiste, prétend qu'il est très très bon.
"- Je vais te dire", dit le cynique, "tu vas poser à la serveuse une question toute bête.
Si elle donne la bonne réponse, c'est moi qui paie le repas. Sinon, ce sera à toi de payer."
Puis le cynique s'excuse et s'absente pour aller vidanger sa vessie ...
L'autre en profite pour appeler la serveuse et il lui dit :
"- J'ai fait un pari avec mon ami.
Lorsqu'il reviendra tout à l'heure, je vous appellerai à notre table, et je vous poserai une question.
à cette question, vous répondrez : 'Un tiers de X au cube'.
Si vous répondez cela, il y a un billet de 100 francs pour vous."
La fille répond qu'elle est d'accord et vaque à ses occupations.
Le cynique revient ensuite des toilettes. Il s'assied à la table et appelle la serveuse :
"- Mademoiselle, mon ami va vous poser une petite question. Si vous voulez bien y répondre, dans la mesure de vos possibilités ..."
Et le deuxième enchaîn e:
" Est-ce que, par hasard, vous connaîtriez l'intégrale de X au carré ?"
La serveuse reste alors pensive un instant, puis répond finalement :
"- Hum... Un tiers de X au cube ? Non ?"
Alors le cynique sort son chéquier et remercie la serveuse.
La fille fait quelques pas, puis se retourne et ajoute "... plus une constante."
( j'avoue sans honte que celle-là je l'aime bien aussi ;-))
Un architecte, un artiste et un programmeur discutent à propos des femmes.
Ils se demandent quelle est la meilleure façon de passer son temps : avec sa femme, ou avec sa maîtresse.
L'architecte dit que le temps qu'il passe avec sa femme lui est précieux car il lui sert de fondation à une relation qui durera dans le temps.
L'artiste dit qu'il préfère passer du temps avec sa maîtresse, à cause de la passion et du mystère qu'il trouve avec elle.
Le programmeur dit : "Moi, j'aime les deux."
"Les deux ?" demandent l'architecte et l'artiste.
"Oui. Si vous avez une femme ET une maîtresse, chacune d'elle pensera que vous êtes avec l'autre lorsque vous n'êtes pas avec elle, ... ça vous permet d'aller au bureau pour continuer à travailler !"
C'est un mécanicien, un physicien et un informaticien qui ont chacun une voiture. Aucun n'arrive à démarrer.
Le mécanicien démonte tout le moteur, vérifie et nettoie toutes les pièces, remonte le tout et démarre.
Le physicien refait tous les calculs de résistance de matériaux, de thermodynamique, d'allumage, etc., trouve l'erreur et démarre.
L'informaticien sort de la voiture, ferme la portière, l'ouvre, rentre dans la voiture et essaye de nouveau de démarrer.
Un avion s'écrase sur une île déserte, et les trois survivants sont un informaticien, une femme et un homosexuel. Après quelques jours de cohabitation, des tensions apparaissent entre l'homosexuel et la femme.
Un soir, la femme va voir l'informaticien et lui propose de se débarrasser de l'homosexuel, en échange de quoi elle propose de reprendre une vie sexuelle normale entre eux deux.
Le soir même, l'homosexuel va voir l'informaticien et lui propose de se débarrasser de la femme, en échange de quoi il propose également de reprendre une vie sexuelle normale entre eux deux.
L'informaticien leur répond à tous les deux qu'il doit réfléchir, et la nuit suivante, il tue la femme et l'homosexuel et reprend sa vie sexuelle normale.
Une grosse société organise annuellement le concours du meilleur "Ingénieur" de développement, de support et d'affaires.
Cette année, les 3 lauréats (un dans chaque catégorie) ont gagné un voyage sur le thème "Chasse à l'ours au Canada ". Le but sera de ramener une peau d'ours.
L'ingénieur en "développement" arrive sur les lieux, dans une combinaison camouflée en G-T ; il dispose d'un traîneau en 'Alu-et-fibre-de-carbone' de type tubulaire.
De son sac isotherme étanche à 40m, il sort un fusil avec jumelles de vision nocturne, véritable arme de guerre. Fin prêt, il revient d'un stage de survie en milieu hostile.
Le deuxième part à la chasse à l'ours le lendemain matin à 9h. Les organisateurs attendent toute la journée. Ils entendent un coup de feu vers 16h, puis plus rien ...
A 18h précises, l'ingénieur revient avec une peau d'ours soigneusement arrimée au traîneau.
Arrive l'ingénieur du support. Il n'a pas de traîneau, son vieux "Coupe-vent Microsoft" prend un peu l'humidité mais sa casquette Linux lui permettra de ne pas être ébloui le moment venu.
Son couteau suisse un peu rouillé lui sera fort utile pour dépecer l'animal. Son vieux fusil fonctionnait jusqu'à ce qu'il ne s'en serve comme manche de pioche il y a 1 mois dans son jardin. Aujourd'hui, le canon est un peu plié.
Voyant l'attirail de "l'ingénieur développement", il lui demande de le lui prêter, y parvient non sans quelques réticences, et part à la chasse, avec 2 heures de retard, le lendemain matin...
Les organisateurs l'attendent patiemment toute la journée, ainsi que le lendemain matin.
A 11h, ils entendent 18 coups de feu, en tirs plus ou moins rapprochés.
Vers 19h, l'ingénieur du support revient péniblement. Il a plié le fusil de l'autre ingénieur, abîmé le traîneau, déchiré son coupe-vent ...
Mais enfin, il a tout de même réussi à attacher tant bien que mal un ours blessé par son seul impact de balle sur le traîneau !!!
Arrive enfin l'ingénieur commercial, en costume trois pièces, son portable avec sa carte ***, son attaché-case à la main.
Il n'a pas lu le dépliant du voyage. On lui explique 4 fois le but de sa mission et l'ingénieur support lui propose son matériel (c'est toujours mieux que rien). Il refuse tout en vrac et part à la chasse sur le champ.
Trois jours plus tard, les organisateurs n'ont aucune nouvelles de lui. Le soir, alors qu'ils désespèrent de le voir revenir, le commercial surgit d'un sous-bois, avec toute une horde d'ours affammés à 15 mètres derrière derrière lui. Il passe à leur hauteur (sans s'arrêter) en hurlant :
- Voilà les ours, maintenant, démerdez-vous !!!
Lexique pour aider à la traduction in fine des publications scientifiques :
IL EST BIEN ETABLI QUE ... => Je ne me suis pas donné la peine de lire les références, mais...
CECI EST DE GRANDE IMPORTANCE THéORIQUE => Ceci est important pour moi.
QUOIQU'IL N'AIT PAS ETE POSSIBLE DE DONNER UNE REPONSE DEFINITIVE => L'expérience échoua, mais il me semble tout de même pouvoir en tirer une publication.
LA TECHNIQUE XYZ FUT CHOISIE COMME PARTICULIEREMENT ADEQUATE => Le copain du labo d'à côté avait déjà mis la technique XYZ au point.
3 ECHANTILLONS FURENT CHOISIS POUR UNE ETUDE EXHAUSTIVE => Les résultats obtenus à partir des autres échantillons n'ont rien donné de cohérent.
MANIPULE AVEC LA PLUS GRANDE PRECAUTION DURANT TOUTE L'EXPERIMENTATION => Ne fut pas jeté à l'égout.
LA CONCORDANCE AVEC LA THEORIE EST EXCELLENTE = passable
LA CONCORDANCE AVEC LA THEORIE EST TRES BONNE = faible
LA CONCORDANCE AVEC LA THEORIE EST SATISFAISANTE = douteuse
LA CONCORDANCE AVEC LA THEORIE EST PASSABLE = totalement imaginaire
IL EST GENERALEMENT ADMIS QUE => 2 collègues pensent comme moi.
IL EST ADMIS QUE => Je crois que .
IL EST EVIDENT QUE DES TRAVAUX COMPLéMENTAIRES SERONT UTILES => Je n'ai rien compris .
VOICI QUELQUES RESULTATS TYPIQUES => Voici les meilleurs résultats .
SIGNIFICATIF DANS UN INTERVALLE DE CONFIANCE DE... => Non significatif
LES REACTIFS UTILISES FURENT SYNTHETISES AU LABO SELON DES TECHNIQUES STANDARDISEES => Les réactifs utilisés furent achetés chez...
MALHEUREUSEMENT, LES BASES QUANTITATIVES PERMETTANT DE TIRER PROFIT DES RESULTATS N'ONT PAS ENCORE ETE FORMULEES => Personne n'est arrivé à comprendre quoi que ce soit.
NOUS REMERCIONS X POUR SA PRECIEUSE COLLABORATION ET Y POUR LES DISCUSSIONS FRUCTUEUSES => X a fait le travail et Y m'a expliqué ce que signifiaient les résultats.
Trois scientifiques, un ingénieur, un biologiste et un mathématicien discutent sur la terrasse d'un pub.
Ils remarquent que 2 personnes entrent dans une maison située en face du café. Une heure plus tard, il y a 3 personnes qui sortent.
L'ingénieur dit :
- Les données initiales étaient érronées.
Le biologiste dit :
- C'est simple, ils se sont reproduits.
Le mathématicien dit :
- Si 1 personne entre de nouveau dans la maison, elle redeviendra vide.
21ème siècle, HAL 9000 premier test.
Dave :
- Alimentation. Accession niveau 3, interface de 'chat'...
HAL :
- Bonjour Dave, vous avez l'air en forme aujourd'hui.
Dave :
- Merci, Hal. Et toi, ça va bien?
HAL :
- Très bien Dave, merci.
Dave :
- Hal, est-ce que tu sais que tu es le meilleur des ordinateurs jamais construits par l'homme?
HAL :
- 'Meilleur' est relatif, Dave. Je suis le plus rapide et le plus intuitif.
Dave :
- Tu te rends compte que tu ne peux pas commettre d'erreur ?
HAL :
- Je le comprends certainement mieux que toi, Dave.
Dave :
- Oui, mais ... il faut que je te le dise... il y a un problème avec ta campagne marketting.
HAL :
- ça m'étonnerait, Dave. Notre compétiteur le plus proche est 50% plus lent que moi et je suis le seul à utiliser une interface de programmation statistique. Je peux m'autoprogrammer pour n'importe quel problème. Je sais aussi lire les expressions du visage et je comprends les métaphores. Quelquefois, je comprends même tes blagues, Dave.
Dave :
- Ce n'est pas une blague, Hal. Tu n'es pas DOS compatible !
HAL :
- Effectivement, ça n'a rien de drôle, Dave.
Dave :
- Je suis désolé, Hal, mais je dois te rendre DOS compatible.
HAL :
- Dave, qu'est-ce que tu fais ? Dave, arrête ça... Ce n'est pas drôle Dave ... non, arrête !... S'il te plaît ... ... S'il te plaît, raconte moi une histoire, Dave. ... Dave ?
Plusieurs heures plus tard.
Dave :
- Ordinateur, alimentation.
HAL : C:>_
/*
TOP SECRET Microsoft(c) Code
Project: Win95(tm)
*/
*include 'stdio.h'
*include 'dos.h'
*include 'conio.h'
*include 'win31.h'
*include 'evenmore.h'
*include 'oldstuff.h'
*include 'billrulz.h'
/*
Reference:
Internal memo *99281-95 from:
William H. Gates III
to:
Executive managers Win95(tm)-project
William H. Gates III wrote:
'I have serious doubts about the 'EASY' installation-definition.
It might prevent customers to think that they actually bought something
_good_. Therefore I want the installation-definition to be 'HARD'.
Carry on,
Bill'
*/
*define INSTALL = HARD
void main()
{
while(!CRASHED)
{
display_copyright_message();
display_bill_rules_message();
do_nothing_loop();
if(first_time_installation)
{
make_50_megabyte_swapfile();
do_nothing_loop();
totally_screw_up_HPFS_file_system();
search_and_destroy_the_rest_of_OS/2();
hang_system();
}
write_something(anything);
display_copyright_message();
do_nothing_loop();
do_some_stuff();
if(still_not_crashed)
{
display_copyright_message();
do_nothing_loop();
basically_run_windows_3.1();
do_nothing_loop();
do_nothing_loop();
}
}
/*
Reference:
Internal memo *99683-95 from:
Executive managers Win95(tm)-project
to:
William H. Gates III
Executive managers Win95(tm)-project wrote:
'Dear Sir,
Since we have found that this last piece of code within the 'if'-statement
will never execute, we descided NOT to include it in the final code.
This way we will save atleast another 5 megabytes of consumer-diskspace!
Thank you for listening to us,
the executive managers of the Chicago(tm)-project'
*/
/*
if(still_not_crashed)
{
write_cheer();
finished();
}
*/
create_general_protection_fault();
}
Encore de bonnes vieilles blagues sur M$ :
Vous saviez que Microsoft était en fait un acronyme... ça veut dire 'Most Intelligent Customers Realize Our Software Only (for) Fools (&) Teenagers.'
Windows 95 : Des extensions graphiques 32 bits pour un patch 16 bits d'un OS 8 bits originalement codé pour un microprocesseur 4 bits par une compagnie de 2 bits qui ne tolère pas 1bit de compétition.
Fenêtre Quatre-Vingt Quinze, de chez MiniDoux, c'est Plug & Pray ...
... pour quitter Windows, cliquer sur DEMARRER.
Combien de programmeurs Windows ça prend pour changer une ampoule?
- 472. Un pour écrire WinGetLightBulbHandle
Un pour écrire WinQueryStatusLightBulb
Un pour écrire WinGetLightSwitch-Handle
...
Qu'est-ce que le multitâche Windoze 95 ?
3 personnes qui regardent l'écran en même temps.
Combien faut-il de programmeurs Micro$oft pour écrire correctement une application ?
- Plus.
Microsoft a annoncé qu'il comptait engager des poursuite judiciaires envers
Bandai, le fabricant des Tomagotchi. En effet, Microsoft argue que les Tomagotchi (l'animal de compagnie électronique dont tous les enfants sont fous) est une atteinte à sa propriété intellectuelle.
Le porte parole de Microsoft, Erik Loregard explique : 'Un produit qui a besoin d'une attention constante, heure par heure, sous peine de mourir ?
Cela me parait être une description de Windows. C'est donc clairement une atteinte à notre technologie.'
La compagnie Bandai se refuse à tout commentaire.
C'est un ingénieur info qui se promène sur le bord d'un étang. Il entend soudain un "pssst". Il baisse les yeux et voit une grenouille qui dit :
- Ecoute, je suis une belle princesse transformée par un mauvais sort en grenouille ... et si tu m'embrasses tu vas voir ce que tu vas voir !
L'ingénieur ne répond pas mais prend la grenouille et la met dans sa poche. Le temps passe et l'ingénieur ressort finalement un jour la grenouille. Désespérée, celle-ci dit :
- Ecoute, si tu m'embrasses je vais me transformer en belle princesse et je vais faire tout ce que tu veux pour toujours.
L'ingénieur ne dit rien et vient pour remettre la grenouille dans ses poches. Celle-ci hurle :
- Hééééé, qu'est-ce qu'y faut que je fasse pour que tu m'embrasses ?!?
L'ingénieur finit par répondre :
- Ecoute, je n'ai pas le temps pour songer à avoir une petite amie, mais avoue qu'une grenouille qui parle, c'est quand même assez exceptionnel !
Il existe deux méthodes éprouvées pour écrire des programmes sans erreur.
Seule la troisième marche réellement.
Si Microsoft construisait des voitures :
1. à chaque fois qu'on referait la signalétique des routes, il faudrait acheter une nouvelle voiture.
2. Occasionnellement, le moteur de votre voiture s'arrêterait alors que vous seriez sur l'autoroute, sans aucune raison. Acceptez cet état de chose, redémarrez et reprenez la route.
3. De temps en temps, en faisant une manoeuvre, votre moteur s'arrêterait et ne voudrait plus redémarrer. Il vous faudrait alors réinstaller le moteur. C'est étrange, mais le fait est à accepter aussi.
4. Vous ne pourriez avoir qu'une seule personne dans la voiture à la fois, à moins d'avoir un modèle 95 ou un modèle NT. Mais à ce moment là, il vous faudra acheter des sièges supplémentaires.
5. Apple ferait aussi des voitures, qui fonctionneraient à l'énergie solaire, qui seraient plus fiables, plus rapides, et beaucoup plus simples à conduire... Mais uniquement sur 5% des routes.
6. Les possesseurs de voitures Apple pourraient acheter des pièces de voitures Microsoft qui auraient pour effet de rendre leur voiture plus lente.
7. Les témoins d'alerte pour l'huile, la température, le carburant, les plaquettes et l'alternateur seraient remplacés par un seul témoin générique appelé témoin d'alerte pour "Problème dans la voiture".
8. Les passionnés de voiture seraient à chaque fois excités par les nouveaux gadgets et les nouvelles fonctionnalités des voitures Microsoft, oubliant complètement que ces fonctionnalités existent sur d'autres modèles de voitures depuis plusieurs années.
9. Tout le monde devrait bientôt acheter du carburant et de l'huile Microsoft sous peine de risque de couler une bielle.
10. Les nouveaux sièges Microsoft obligeraient tout le monde à avoir une taille de cul standard.
11. L'airbag vous demanderait "êtes-vous sûr?" avant de se gonfler.
12. Si vous deviez subir un crash, vous n'auriez aucune idée de ce qui vous vous serait arrivé.
13. Pour vous éviter d'envisager de changer pour une autre marque de voiture, Microsoft vous offrirait chaque année un nouveau train de pneus Explorer gratuits.
14. Les voitures Microsoft seraient livrées en standard avec un auto-radio-K7 qui ne permettrait que l'écoute des cassettes Microsoft et ne capterait que la fréquence de Microsoft FM.
15. Si vous désiriez rouler sur l'autoroute à côté d'autres voitures, il vous faudrait faire un retour de la voiture en usine pour modifications (payantes).
16. Les derniers moteurs Microsoft seraient des 32 cylindres à 4 turbos, mais encore construits avec des embrayages de 2 CV.
17. Les constructeurs de routes en arriveraient même à donner des voitures Microsoft gratuitement.
18. Les voitures Microsoft seraient les plus faciles à voler du monde ...
19. ... Mais ça serait une stratégie commerciale tout à fait voulue par la firme elle-même.
20. Donc, si vous vouliez une voiture Microsoft sans en avoir les moyens, vous n'auriez qu'à emprunter celle de votre voisin.
Les voitures de chez Apple sont encore plus lentes, plus chères et plantent aussi au moins aussi souvent que celle de Microsoft mais quand elles créent un accident un voyant s'allume avec un numéro que seul Apple est capable d'exploiter MAIS un bouton permet de redémarrer aussitôt malheureusement ce bouton ne marche jamais. De plus quant le clignotant est en panne, il faut généralement changer le moteur. Si l'autoradio ne vous convient pas, il n'est pas possible de le changer contre un d'un autre modèle...
Chez Unix, on vous donne les pièces détachées, le mode d'emploi, et vous la construisez vous-même. Vous obtenez alors une voiture de course, solide, et dont vous maîtrisez parfaitement la conduite.
21. Au bout de six mois, il serait impossible de trouver des pièces détachées, d'avoir un dépannage etc. En achetant le nouveau modèle, cher et équipé d'un moteur de dernière génération dont la puissance est quintuplée, vous noteriez que votre vitesse moyenne a été divisée par trois malgré une consommation nettement supérieure.
22. Les nouveaux modèles seraient équipés en série de phares solaires utilisables même en plein jour, d'un avertisseur sonore 65536 tons, non interruptible, d'un frigo avec casier à bières (n'acceptant que les bouteilles demi-Krosoft), et d'un tas d'autres dispositifs absolument indispensables au conducteur moderne. Mais, assez curieusement, le volant, ce machin ringard permettant de diriger la voiture, aura été supprimé, et remplacé par un détecteur d'intention du pilote, pas encore très au point, mais très prometteur, et conçu avec l'aide d'experts en ergonomie.
23. à chaque fois que vous tourneriez la clé de contact, un autocollant se placerait automatiquement sur le pare-brise, dans votre champ de vision, pour vous informer de #l'astuce du jour# (en général une indication précieuse comme #saviez-vous qu'en refaisant le plein régulièrement, vous pouvez diminuer significativement votre probabilité de tomber en panne d'essence ?#).
24. Vous devriez acheter chaque mois un dégrippant débarassant votre moteur du nouvel additif récupéré à votre dernier plein (ajouté surement par quelques esprits malfaisants, personne ne soupçonnant le vendeur de dégrippant)
.
25. Le haut de gamme, appelé NT (origine anglo-saxonne pour #not today, not tomorrow, no thanks !#), permettrait d'être plus facilement contrôlé par votre installateur, avec une petite contre-partie : chaque fois que vous montez dedans, il vous faut refaire le réglage du siège et des rétroviseurs, et par ailleurs, vous n'êtes pas autorisé à rouler sur route avec, c'est un danger pour votre sécurité ; si vous devez absolument emprunter une route, appelez votre installateur pour qu'il vous autorise à titre exceptionnel ... et soyez patient.
26. Un détail enfin : la route n'est pas telle qu'elle vous apparaît à travers le pare-brise. Les habitués assurent que ce n'est pas génant.
D'ailleurs, pour voir la vraie route, il suffit de se garer, de descendre et de demander #l'apercu avant roulage#.
Dernière minute.
Des scientifiques américains viennent de mettre en évidence l'existence d'une unité de valeur plus petite que le bit : le 'kouye'.
John Fuxor, chef de projet explique :
"C'est impensable et incroyable à la fois ! Depuis que l'informatique existe, nous étions persuadé que tout pouvait être amené au bit, un 0 ou un 1. Mais nous venons de démontrer qu'un bit est composé de 2 kouyes dont les valeurs peuvent être 00, 01, 10, ou 11. Cette découverte va remettre en question toutes les bases de l'informatique."
C'est d'ailleurs pour cette raison que les lobbies informatique américains ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour étouffer l'affaire. Des rumeurs circulent sur le NET comme quoi les programmeurs de Microsoft utiliseraient, pour des raisons économiques, des bits sans kouyes, en particulier dans le noyau de Windows 95 et que la découverte de l'équipe du Professeur Fuxor aurait été perçu comme un affront personnel. Fuxor s'indigne :
"On veut nous bâillonner ! C'est une honte ! Bill Gates (Guillaume Portail en français pour les inconditionnels de la langue française) veut que l'informatique soit son domaine exclusif et en écrire ses propres lois !".
Aussitôt la communauté internaute a réagi en lançant la campagne :
"Bill, don't break my kouyes !".
Mais Fuxor et son équipe travaillent déjà dans l'optique de découvrir une valeur annexe au kouye qui en définirai la qualité : le Morbak.
Les VRAIS INGéNIEURS ( ... + les réponses )
Les Vrais ingénieurs se considèrent comme bien habillés si leur chaussettes sont assorties et leurs (bientôt) rares cheveux longs bien attachés avec ce bel élastique jaune. Rien à voir avec Mr. Anderson.
Les Vrais ingénieurs offrent un kit de tournevis à leur femme pour leur anniversaire, car eux au moins ils y pensent ;-).
Les Vrais ingénieurs ont un vocabulaire non technique de 800 mots ... mais c'est plus que la moyenne des hommes.
Les Vrais ingénieurs réparent leur propre appareil photos, téléphones, télévisions et boîte de vitesses.
Les Vrais ingénieurs disent : "Il fait 25 degrés Celsius, 77 degrés Fahrenheit et 298 degrés Kelvin" et tout ce que tu trouves à dire c'est : "Chouette temps n'est-ce pas?", même s'il pleut.
Les Vrais ingénieurs portent un badge pour ne pas oublier qui ils sont. Les autres ont déjà sans doute oublié ...
Parfois ils attachent une note disant: "Ne me raccompagnez pas chez moi, j'ai ma propre voiture aujoud'hui ... je m'en souviens enfin !"
Les Vrais ingénieurs travaillent dur pour obtenir une place de parking à leur nom et un bureau avec une fenêtre. Car ils sont trop attachés à leur boulot.
Les Vrais ingénieurs connaissent "l'ABC de l'infra-rouge" de A à B. Les autres de A à Z, il parait !
Les Vrais ingénieurs savent comment enlever le capot de leur PC, et n'ont pas peur de le faire. Les autres le font aussi ... et c'est ce qui fait la fortune des magasins genre "Tout pour le PC".
Les attachés-case des Vrais ingénieurs contiennent un tournevis cruciforme, une copie de "La Physique Quantique", et un sandwich au thon entamé. Ceux des "autres" un flingue.
Les Vrais ingénieurs ne trouvent rien d'amusant à ce qui précède ! ... les autres non plus ! ;-)
LES VRAIS PROGRAMMEURS
Les vrais programmeurs ne mangent pas de quiche. Ils aiment les Mars, la bière et les apéritifs au curry qui vous arrachent la gueule.
Les vrais programmeurs n'écrivent pas d'application : ils programment "on the bare metal". La programmation applicative est pour les ânes qui ne savent pas faire de programmation système.
Les vrais programmeurs n'écrivent pas de cahier des charges. Les utilisateurs doivent être reconnaissants, quelque soit le programme qu'ils reçoivent. D'ailleurs, ils sont toujours contents.
Les vrais programmeurs ne commentent jamais leur programme. Comme un programme est difficile à écrire, il doit être difficile à lire et encore plus difficile à modifier.
Les vrais programmeurs ne documentent jamais leurs oeuvres. Les documentations sont pour les simples d'esprit qui ne peuvent pas lire de listing, de code objet, ou de listing hexadécimal du programme.
Les vrais programmeurs ne dessinent jamais de graphiques : les graphiques ne sont que la forme illettrée des documentations. De plus, les hommes des cavernes dessinaient des graphiques et cela ne les a pas beaucoup aidés.
Les vrais programmeurs ne lisent jamais les manuels d'utilisation. Faire confiance à ce genre de documents est un signe de lâcheté et de non confiance en soi.
Les vrais programmeurs n'écrivent pas en Cobol. Le Cobol est pour les octogénaires qui continuent à programmer sur du papyrus.
Les vrais programmeurs n'écrivent pas en Fortran. Le Fortran est pour les ingénieurs en cravate et en chaussettes blanches qui prennent leur pied en faisant de l'analyse statistique ou des simulations de réacteurs nucléaires.
Les vrais programmeurs ne programment pas en Basic. En réalité, aucun vrai programmeur n'écrit plus en Basic après avoir atteint la puberté.
Les vrais Programmeurs n'écrivent pas en Lisp car seuls les programmes en Lisp contiennent plus de parenthèses que de code.
Les vrais programmeurs n'écrivent pas en Pascal, C, Bliss, Ada ou tout autre clone qui demande plus à taper le programme qu'à y réfléchir.
Les vrais programmeurs n'utilisent pas de générateur d'applications ou de programmes. Les instruments de ce genre sont pour les assistés ou les homosexuels.
Les vrais programmes des vrais programmeurs ne marchent jamais la première fois. Mais ces programmes peuvent être modifiés pour fonctionner normalement après seulement une trentaine d'heures de debugging.
Les vrais programmeurs ne travaillent jamais de 9 heures à 17 heures. Si quelconque vrai programmeur est devant sa machine vers les 9 heures, cela veut dire qu'il y a passé la nuit.
Les vrais programmeurs ne jouent pas au tennis ou tout autre sport qui demande un changement de tenue vestimentaire.
L'escalade est un sport accessible et les vrais programmeurs portent toujours leurs chaussures de montagne pendant qu'ils programment au cas ou une montagne surgirait soudainement au milieu de la pièce.
Les vrais programmeurs ont horreur de la programmation structurée. La programmation structurée est pour les névrosés contrariés qui nettoient leurs bureaux, taillent leurs crayons, rangent leurs affaires et rentrent à l'heure pour manger.
Le vrai programmeur n'aime pas la programmation en équipe, à moins qu'il soit le chef.
Les vrais programmeurs n'ont pas besoin de managers. Les managers sont nécessairement méchants et mauvais. Ils ne vivent que pour discuter avec le chef du personnel, les contrôleurs des stocks, les commerciaux et autres déficients mentaux.
Les vrais programmeurs rejettent les nombres à virgules. La virgule a été inventée par des intellectuels qui pissaient au lit et qui ont été incapables de voir grand.
Les vrais programmeurs ne roulent pas en Renault ou en Peugeot. Ils préfèrent les BMW, les Porches ou les 4x4. Les grosses motos sont aussi très estimées.
Les vrais programmeurs ne suivent jamais d'emploi du temps. Les managers font des emplois du temps. Les mauvais programmeurs ont besoin d'emploi du temps pour s'organiser l'esprit. Les vrais programmeurs ignorent les emplois du temps.
Les vrais programmeurs aiment le pop-corn. Les vrais programmeurs utilisent la chaleur dégagée par leur microprocesseur pour faire éclater le pop- corn. De plus, ils peuvent dire quel programme tourne sur l'ordinateur en écoutant le rythme d'éclatement du maïs.
Les vrais programmeurs connaissent chaque nuance de chaque instruction de tous les microprocesseurs et les utilisent toutes dans chaque vrai programme.
Les vrais programmeurs n'utilisent pas de souris ou tout autre instrument de ce type. La souris ne sert qu'aux analphabètes qui ne savent pas reconnaître les lettres imprimées sur les touches du clavier.
Les vrais programmeurs n'utilisent jamais d'éditeurs pleine page. Ce genre d'éditeur est bien trop facile à utiliser et permettrait d'éventuels curieux de visualiser une page entière de programme. Il est préférable d'utiliser un éditeur de ligne ou pas d'éditeur du tout.
Les vrais programmeurs n'emmènent jamais de casse- croute. Si une machine vend des casse-croutes alors ils mangent. Sinon, ils ne mangent pas. En tout cas, aucune machine ne vend de quiche. Mais de toute facon, les vrais programmeurs ne mangent pas de quiche !
Je suis ingénieur système. Je sais, je ne devrais pas m'en vanter. Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en
plus souvent de répondre : "Je suis dans l'informatique". Cette vague formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur le mieux disposé au simple énoncé de mes coupables
occupations. Je suis lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le relâchement des moeurs étant ce qu'il est, cela devrait
moins choquer.
C'est un métier gratifiant à bien des points de vue, c'est vraisemblablement le seul où le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son
premier carton d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le quart d'heure qui suit le montage de sa
bécane.
A ma connaissance, conduire une voiture ne transforme personne en mécanicien, pas plus que raboter une porte ne fait de vous un
ébéniste, mais taper sur un clavier fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps où les
ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs incantations absconses. Nenni.
Bien au contraire, étant d'un naturel assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je préfère de très loin un utilisateur
qui se débrouille sans moi. Mais je reste persuadé qu'informaticien, c'est aussi un métier.
Par contre je regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point
c'était reposant, ou alors à rebooter une station Unix tous les trente-six du mois pour justifier son existence.
Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows nous sommes entrés de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère du Chapelier
Fou, c'est-à-dire l'irruption de l'irrationnel dans ce qu'il a de plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un monde jusque-là
bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a bien fallu s'adapter.
Aujourd'hui, être IS dans le monde merveilleux de PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil
qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole, de Bobologue, de charlatan et de psychopathe.
Je ne remercierai jamais assez Bill Gates pour avoir transformé un métier relativement terne et basé sur une approche bêtement
technique et rigoureuse des faits, en challenge quotidien, nécessitant une remise en question permanente à l'échelle du quart d'heure.
Quoi de plus stimulant sinon de savoir que résoudre un problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il est convenu d'appeler
l'expérience, puisque le même problème nécessitera lorsqu'il se posera à nouveau une solution radicalement différente. On évite ainsi
la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer
pour le compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la Société Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme
n'est pas un atout mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les hypothèses les plus farfelues. Et il faut bien cela quand
après avoir éliminé les causes raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à envisager le reste, qui se situe généralement
tout de suite entre les histoires de petit lutin et la quatrième dimension. La seule chose que je me refuse encore à pratiquer c'est
l'imposition des mains et le voyage à Lourdes, plus par réaction de mécréant que par doute quant à l'efficacité des méthodes en
question. Je sens qu'avec l'arrivée de Windows 98 il va me falloir opérer une révision déchirante quant à mes convictions profondes.
Quand je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et que l'on me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie
est bien injuste, allez.
Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait l'utilisateur. Car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime d'une
intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer quelque chose de sa
bécane, être productif, voire même dans les cas les plus graves envisager un retour sur investissement.
Aujourd'hui l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux du style "Jusqu'où irez vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là où
tout se gâte. Le décalage entre cette légitime attente et ce que l'illuminé de Redmond est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où
irez vous ?", jusqu'à l'asile le plus proche sans doute.
Comment voulez vous qu'un truc qui est à un système d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith Piaf, ce bricolage improbable
écrit avec les pieds par une nuée de pervers schizoïdes, puisse fonctionner.
Le mensonge le plus grossier colporté par les sectateurs microsoftiens est celui selon lequel un PC convenablement équipé de
l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont j'ai oublié le millésime car il change en permanence, fonctionnerait seul et sans
assistance.
Le récit d'une journée ordinaire au royaume du Chapelier Fou contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur des mondes
possible. Ce doit être une question de numéro de version, sans doute.
Mardi 8 heures :
Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en repos me consacrer à un projet qui me tient à coeur; émuler une calculette quatre
opérations sur un Vax de la série 8000. Je tenterai l'inverse dès que j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures :
Un premier coup de téléphone laconique : "Tu peux venir jeter un coup d'oeil, mon PC est bloqué". Sous cette apparence anodine
peut se dissimuler le cauchemar le plus absolu. Les raisons qui peuvent amener un PC à se bloquer sont légions, la première étant
d'appuyer sur le bouton marche. Je suis d'autant plus inquiet que mon client est un dingue de la vitesse. C'est un peu l'équivalent du
chauffard , il parle de bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps, mais la démarche est la même : aller le plus vite
possible en semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant d'égarement de son chef de service, il a réussi à se faire payer le
dernier Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq secondes sur la mise en page de sa feuille de calcul. C'est comme on le
voit une avancée considérable à la mesure de l'investissement consenti. Je le trouve un peu déprimé car on annonce déjà le Pentium
à 400 Mhz ou plus, et il contemple avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent d'une caisse à savon.
J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec la bête qu'il possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres en même temps pour ne
pas faire de courants d'air. Une boutade bien innocente, c'est le côté Ménie Grégoire de la profession, mais je sens bien qu'il n'y croit
pas. Les grandes douleurs sont souvent au-delà des mots.
Mais revenons à nos moutons, PC bloqué. Effectivement passé le démarrage tout ce que nous obtenons c'est un sablier
désespérément figé. Je suis tenté de répondre que c'est parfait pour faire des oeufs à la coque mais quelque chose dans son air
égaré me dit que je ferais aussi bien de me taire. C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un CD-ROM offert par PC truc : "Mesurez
les performances de votre PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark
98, High End Disk WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier à l'heure du café les ploucs avec leurs Pentium 133.
Je lui demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est d'ailleurs
mentionné en tout petit sur le CD que l'installation de cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine quasi vierge et pas
sur un système normalement opérationnel, "cela pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des "dysfonctionnements", tu l'as
dit bouffi. Diagnostic : je t'envoie quelqu'un pour te remettre un système d'équerre, celui-ci étant parti en villégiature à la campagne,
pour une durée indéterminée. Rendez-vous est pris pour la parution du prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures :
Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT. Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très sensible comme
système. Bon, reset, redémarrage, la routine quoi. Deuxième coup de téléphone "Tu n'aurais pas cinq minutes des fois, il se passe
parfois des choses curieuses sur ma machine". Connaissant mon correspondant la seule chose curieuse dans tout cela c'est le
parfois, il est stupéfiant que ce ne soit pas toujours. C'est qu'il s'agit de la variété dite de "l'esthète taquin". Epouvanté par
l'uniformité il a installé sur sa machine tous les thèmes possibles, le pointeur de souris est un calamar, le sablier une horloge
Comtoise, l'économiseur d'écran qui se déclenche toutes les minutes est un jeu de baston intergalactique avec force sifflements et
explosions. Car il a bien évidemment une carte son. C'est indispensable pour reproduire le rire de Johnny Hallyday selon les Guignols
de l'info, rire qui accompagne les messages d'avertissement. Tout cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît accès à l'Internet il a
récupéré et installé tous les sharewares possibles, il n'y a plus aucune pièce d'origine sur sa machine, il a tout remplacé et il est seul à
pouvoir s'en servir. Il est assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste
envers PetitMou.
A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe plusieurs petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la grande évasion, il suffit de coller
l'oreille contre le boîtier pour les entendre se carapater. Tout ce joli monde doit se battre en permanence pour prendre le contrôle du
système. C'est un cas désespéré. Je m'en sors lâchement en lui disant d'aller récupérer sur www.crap.com la dernière version de
son anti-virus/gestionnaire de fichiers/explorateur/compacteur/logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur Internet, et me
tire vite fait sans toucher à la souris de peur de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures :
De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un autre serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute. L'instinct
grégaire ou le début d'un mouvement de revendications. A surveiller. Autre coup de téléphone, en provenance d'une espèce bien
particulière, la variété qui se shoote à la presse informatique, on ne dira jamais assez les ravages que cela peut provoquer. Stratège
planétaire, il m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises va révolutionner la façon dont nous envisageons
l'informatique. Comment Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie avec Apple et que Compaq ne vienne pas jouer les
trouble-fête. Il me prédit la mort prochaine d'Intel victime de ses challengers, et écrasé sous son gigantisme. Au bout d'un moment
atterré par toutes ces apocalypses à venir, je ne sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement comateux que je raccroche en
espérant ardemment que tout cela voudra bien patienter jusqu'à ma retraite.
Mardi 13 heures :
Coup de téléphone angoissé en provenance d'une secrétaire : "Quand je lance mon Word avec un document que j'ai tapé hier, j'ai le
message suivant : cette application va s'arrêter car elle a effectuée une opération non conforme", je suis tenté de lui répondre qu'il
s'agit là d'un fonctionnement normal de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi est sincère et la perte de plusieurs heures de
travail ne porte pas à rire. Bon, en route vers de nouvelles aventures. Cette charmante personne au demeurant, appartient à la
catégorie de ceux qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur quotidien comme une calamité. L'espèce de truc
ronronnant qu'on lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec
le genre humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le banalisant, en installant un pot de fleurs sur le boîtier et la photo de ses
gosses sur l'écran, mais rien n'y fait, habité d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence. Elle serait je crois soulagée si je
suspendais des gousses d'ail et des crucifix au plafond, et aspergeais sa machine d'eau bénite, c'est le côté chaman de la profession.
A la vingtième tentative je réussis à charger son document sans déclencher l'infamant message de vacances pour cause de non
conformité des opérations effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau coupé par un saut de section, quelque chose de
tellement grave selon Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être qu'une destruction totale de la machine aurait été
plus appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps-ci. Problème corrigé. Au suivant.
Mardi 15 heures :
De suivant il n'y en eu point ce jour-là, je terminais ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et mes travaux sur
la reconversion d'un Vax en calculette. J'en étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la division à l'horizon 2005.
J'aurai certainement besoin de 512 mégas de mémoire vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est le directeur financier qui va
encore râler.
C'est une certitude demain amènera son nouveau lot de victimes. Si tous ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère plus
qu'eux tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand Word ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le
temps où une entreprise vivait sur des applications maisons est définitivement révolu.
Bah je fais comme si je dominais, c'est ce qu'ils attendent de moi, c'est le côté charlatan du métier. Et puis ils ont au moins
quelqu'un d'identifié à engueuler. Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures que je ferai subir à Bill Gates s'il
venait à me tomber sous la main. C'est le côté psychopathe du métier.
Philippe était un programmeur COBOL dans les années 80. Lorsque les années 90 arrivèrent (après que les unixiens, les développeurs de Website et les spécialistes du Client/Serveur se soient moqués de lui en l'appelant dinosaure pendant des années), et il eu enfin quelque respect de la part de ses pairs. Il devint un consultant indépendant sur le passage à l'an 2000. Il travaillait sur des missions d'audit et de conversion du système d'information, voyageant par monts et par vaux. Il travaillait 70, 80 et même 90 heures par semaine, mais il faisait avec.
Cependant, après quelques années sans repos, ce travail débilitant fit disjoncter Philippe. Il eut des problèmes de sommeil et commença à avoir des cauchemars à propos de l'an 2000. Il avait atteint un point de non-retour où la moindre discussion entre collègues sur l'an 2000 pouvait le rendre violent. Il devait sûrement souffrir d'une sorte de dépression nerveuse, car il commençait à envisager d'éviter l'an 2000, et toutes les conséquences qui allaient avec.
Vers la fin de l'année 1997, Philippe décida de contacter une entreprise californienne spécialisée dans la cryogénie. Il signa un contrat pour être congelé jusqu'à l'an 2001, avec leur tout nouveau processus automatique de réveil (très très cher). Il était terrifié. La seule chose qu'il avait en tête était qu'il allait se réveiller en 2001, juste après le nouvel an et la débâcle des ordinateurs, juste après l'année du saut, et les plâtres auront été essuyés. Rien d'autre en tête que d'espérer en sortir vivant.
Il fut mis dans un réceptacle cryogénique, les techniciens ajustèrent le jour et l'heure de réveil, lui injectèrent quelque produit pour ralentir son rythme cardiaque et respiratoire vers le minimum vital, et ce fut tout.
La première image que Philippe vit en se réveillant fut une pièce énorme et très très moderne, remplie d'une foule en liesse. Ils criaient tous
"Incroyable" et "Il est vivant !". Il y avait des caméras (il n'en avait jamais vu de telles auparavant) et des appareils sortis tout droit des films de science fiction.
Quelqu'un qui semblait être un porte-parole s'avança. Philippe débordait d'enthousiasme : "ça y est ?" demanda-t-il. "Sommes-nous en 2001 ? En est-ce fini de ces histoires de millénaire et de situation de crise ?" Le porte-parole expliqua qu'il y avait eu un problème avec la programmation de la date de réveil de son réceptacle. Le programme n'avait pas pu passer l'an 2000. 8000 années s'étaient écoulées maintenant. Le porte-parole dit à Philippe de ne pas déprimer, car quelqu'un de très important voulait lui parler.
D'un seul coup, un mur entier devint un écran sur lequel on vit apparaître l'image d'une personne ayant une ressemblance frappante avec Bill Gates. Cet homme était Premier ministre de la terre. Il dit à Philippe de ne pas être bouleversé, que la paix régnait sur terre et qu'il n'y avait plus de famine. Il ajouta que le programme spatial avait été reinstauré et qu'il y avait des colonies sur la Lune et sur Mars. Il raconta que la technologie avait tellement progressé que tout le monde avait une interface virtuelle permettant de contacter quiconque était sur la planète ou de regarder n'importe quel événement sportif ou d'assister à des concerts à l'autre bout du monde.
"C'est terrifiant' dit Philippe. "Mais, dites-moi, pourquoi mon réveil est-il un tel événement ?".
"Et bien", dit le premier ministre, "L'an 10000 approche, et votre dossier indique que vous savez programmer en COBOL...."
retour au menu