L E C R I
Comment les étouffer ces petites agressions
Qui distillent la haine par accumulation
Se nourrissant assez du trop plein journalier
La bête sommeille en nous et devient son allié
Une phrase de trop, la bête ouvre les yeux
Les genoux à terre, les mains, les yeux, vers les cieux
La face déformée le cri est silencieux
Toujours, mais je l'entends, puissant terrible hargneux
Après ce soulagement dément, le futur se dessine
Le calme est son blason, la sérénité son insigne .