Dans le lit de la rivière pose une pierre
De belle allure fière stature éblouissante
Aux mille reflets de l'eau dont elle est prisonnière
Sans doute jetée là par une main innocente
D'enfant voulant voir courir un petit poisson
Déchirant brutalement la paisible surface
Du fluide vers un endroit couvert par nul buisson
Ses angles vifs calés sur des galets sans face
Défient l'eau douce qui descend à la façon
Du vent en trainant dans son fond un fin nuage
Caressant sur la panse les petits poissons
Qui à travers l'eau vivent et par tous ses rouages