Souvent lorsque ma pensée est libre
Je pense à toi Karine si loin de toi
Ton nom profondément gravé vibre
Dans mon coeur si loin de toi mal de toi
Cent fois j'y crois et puis
Sans toit pour m'abriter
Je trouverai des parapluies
Pour la tendresse à mériter
Les mots sortent sans fioritures
Echappant à la pourriture
Qui lentement gagne mon âme
Quand j'agis de manière infâme
Vierge de toute souillure reste le souvenir
Et dans mes yeux mouillant je te vois revenir
Tandis que la peine ramène le bonheur
De ces jours doux et chauds où j'avais eu l'honneur
Que nos âmes se mélangent
Je me sens toute étrange
Evoquant ce qui est l'un des meilleurs moments
De ma vie ici-bas. Que je meure si je mens.
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H E R E S I E
Je chéris cet instant si bref qui a fait naître
Notre univers couvrant ce gigantesque espace
Je chéris l'équilibre, celui qui fit paraître
Tout, et qui libre ou lié oublié passe
Par chaque atome de ces amas miraculés
Je te chéris, évolution cruelle et belle
Dont nous sommes l'humble produit non calculé
Oui. Est née de ces brutalités purement physiques
Notre fière pensée et nous vivons par elles.
Non. Le centre chéri de ces faits fantastiques
Nous ne sommes. Impuissants nous ne pouvons en voir
Que ce qu'il faut pour vivre, accomplir nos devoirs ?